Coquelicot

Des études expérimentales montrent que l’extrait hydro-alcoolique des pétales de Papaver rhoeas exerce une action sédative marquée sur le système nerveux, facilitant l’endormissement et aidant à un réveil en forme.

Dans une étude sur des souris, l’administration d’un extrait à 400 mg/kg a provoqué une réduction significative de l’activité locomotrice et exploratoire, indiquant un effet calmant notable, sans recours aux récepteurs opioïdes ou benzodiazépines classiques

Une autre recherche centrée sur l’effet du coquelicot dans un modèle de stress post-traumatique (PTSD) chez des souris a révélé que l’extrait, à des doses de 1 à 10 mg/kg, abaissait les taux de corticostérone (l’équivalent du cortisol), ce qui traduit une diminution de l’hyperactivation de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien. Ce mécanisme contribue à diminuer l’anxiété, améliorer la qualité du sommeil et permettre un réveil plus détendu .

D’un point de vue pharmacognostique, le coquelicot contient des alcaloïdes tels que la rhoeadine, reconnus pour leurs propriétés légèrement sédatives et calmantes. Ces composés agissent principalement en modulant l’excitabilité neuronale, sans exercer de narcose comme le pavot à opium.

En conclusion, bien qu’il manque encore de grandes études cliniques sur l’Homme, les modèles animaux démontrent que le coquelicot facilite l’endormissement, limite l’hyperexcitation liée au stress et peut favoriser un réveil plus serein. Le tout grâce à un profil actif doux mais efficace, centré sur la rhoeadine et la régulation de l’axe du stress.