LA VITAMINE K2
Ingrédient
Qu’est ce que la Vitamine K2 ?
D’où provient-il ?
Pourquoi est-il utilisé ?
Quels sont les bénéfices ?
Bibliographie
Qu'est-ce-que la Vitamine K2 ?
Il existe deux formes principales de vitamine K :
La vitamine K1 (phylloquinone) : on la trouve dans les aliments végétaux comme les légumes verts à feuilles.
Vitamine K2 (ménaquinone) : présente dans les aliments d’origine animale et les aliments fermentés (DiNicolantonio et al., 2015)
La vitamine K2 peut être divisée en plusieurs sous-types différents. Les plus importants sont MK-4 et MK-7.
D’où provient-il ?
La vitamine K a été découverte en 1929 en tant que nutriment essentiel à la coagulation sanguine La découverte initiale a été rapportée dans une revue scientifique allemande, où elle était appelée “Koagulationsvitamin”. C’est de là que vient le K de la vitamine K (Newman & Shearer, 1998). Elle a également été découverte par le dentiste Weston Price, qui a parcouru le monde au début du 20e siècle pour étudier la relation entre l’alimentation et les maladies dans différentes populations.
Pourquoi est-il utilisé ?
La vitamine K joue un rôle essentiel dans la coagulation du sang, la santé cardiaque et la santé osseuse.
En effet, L’une de ses fonctions les plus importantes est de réguler le dépôt de calcium. En d’autres termes, elle favorise la calcification des os et prévient la calcification des vaisseaux sanguins et des reins.(Schwalfenberg, 2017; Theuwissen et al., 2012)
• Peut aider à prévenir les maladies cardiaques
L’accumulation de calcium dans les artères autour du cœur est un facteur de risque important de maladie cardiaque (Anderson et al., s. d.; Kramer et al., 2013)
Tout ce qui peut réduire cette accumulation de calcium aidera à prévenir les maladies cardiaques.La vitamine K est censée aider en empêchant le calcium de se déposer dans vos artères (Theuwissen et al., 2012)
Dans une étude portant sur une période de 7 à 10 ans, les personnes ayant l’apport le plus élevé en vitamine K2 étaient 52 % moins susceptibles de développer une calcification des artères et avaient 57 % moins de risques de mourir d’une maladie cardiaque (Geleijnse et al., 2004)
Une autre étude portant sur 16 057 femmes a révélé que les participantes ayant l’apport le plus élevé en vitamine K2 présentaient un risque beaucoup plus faible de maladie cardiaque – pour chaque 10 mcg de K2 consommé par jour, le risque de maladie cardiaque était réduit de 9 % (Gast et al., 2009)
• Peut contribuer à améliorer la santé des os et à réduire le risque d’ostéoporose
L’ostéoporose – qui se traduit par l’expression “os poreux” – est un problème courant dans les pays occidentaux.
Elle se manifeste surtout chez les femmes âgées et augmente fortement le risque de fractures.
Comme mentionné ci-dessus, la vitamine K2 joue un rôle essentiel dans le métabolisme du calcium, qui représente le minéral le plus important des os et des dents.
La vitamine K2 active les actions de fixation du calcium de deux protéines – la protéine GLA de la matrice et l’ostéocalcine, qui contribuent à la construction et au maintien des os (Eden & Coviello, 2022)
Il est intéressant de noter qu’il existe également des preuves substantielles, issues d’études contrôlées, que la vitamine K2 peut apporter des avantages majeurs pour la santé des os.
Une étude de 3 ans menée sur 244 femmes ménopausées a révélé que celles qui prenaient des suppléments de vitamine K2 présentaient une diminution beaucoup plus lente de la densité minérale osseuse liée à l’âge (Knapen et al., 2013)
Des études à long terme chez des femmes japonaises ont observé des bénéfices similaires, bien que des doses très élevées aient été utilisées dans ces cas. Une seule des 13 études n’a montré aucune amélioration significative.
Sept de ces essais, qui ont pris en compte les fractures, ont montré que la vitamine K2 réduisait les fractures vertébrales de 60%, les fractures de la hanche de 77% et toutes les fractures non vertébrales de 81% (Cockayne et al., 2006)
Conformément à ces résultats, les suppléments de vitamine K sont officiellement recommandés pour prévenir et traiter l’ostéoporose au Japon (Ishida, 2008).
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Bibliographie
1. Anderson, J. J. B., Kruszka, B., Delaney, J. A. C., He, K., Burke, G. L., Alonso, A., Bild, D. E., Budoff, M., & Michos, E. D. (s. d.). Calcium Intake From Diet and Supplements and the Risk of Coronary Artery Calcification and its Progression Among Older Adults : 10‐Year Follow‐up of the Multi‐Ethnic Study of Atherosclerosis (MESA). Journal of the American Heart Association, 5(10), e003815. https://doi.org/10.1161/JAHA.116.003815
2. Cockayne, S., Adamson, J., Lanham-New, S., Shearer, M. J., Gilbody, S., & Torgerson, D. J. (2006). Vitamin K and the prevention of fractures : Systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials. Archives of Internal Medicine, 166(12), 1256‐1261. https://doi.org/10.1001/archinte.166.12.1256
3. DiNicolantonio, J. J., Bhutani, J., & O’Keefe, J. H. (2015). The health benefits of vitamin K. Open Heart, 2(1), e000300. https://doi.org/10.1136/openhrt-2015-000300
4. Eden, R. E., & Coviello, J. M. (2022). Vitamin K Deficiency. In StatPearls. StatPearls Publishing. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK536983/
5. Gast, G. C. M., de Roos, N. M., Sluijs, I., Bots, M. L., Beulens, J. W. J., Geleijnse, J. M., Witteman, J. C., Grobbee, D. E., Peeters, P. H. M., & van der Schouw, Y. T. (2009). A high menaquinone intake reduces the incidence of coronary heart disease. Nutrition, Metabolism, and Cardiovascular Diseases: NMCD, 19(7), 504‐510. https://doi.org/10.1016/j.numecd.2008.10.004
6. Geleijnse, J. M., Vermeer, C., Grobbee, D. E., Schurgers, L. J., Knapen, M. H. J., van der Meer, I. M., Hofman, A., & Witteman, J. C. M. (2004). Dietary intake of menaquinone is associated with a reduced risk of coronary heart disease : The Rotterdam Study. The Journal of Nutrition, 134(11), 3100‐3105. https://doi.org/10.1093/jn/134.11.3100
7. Ishida, Y. (2008). [Vitamin K2]. Clinical Calcium, 18(10), 1476‐1482. https://doi.org/CliCa081014761482
8. Knapen, M. H. J., Drummen, N. E., Smit, E., Vermeer, C., & Theuwissen, E. (2013). Three-year low-dose menaquinone- 7 supplementation helps decrease bone loss in healthy postmenopausal women. Osteoporosis International, 24(9), 2499‐2507. https://doi.org/10.1007/s00198-013-2325-6
9. Kramer, C. K., Zinman, B., Gross, J. L., Canani, L. H., Rodrigues, T. C., Azevedo, M. J., & Retnakaran, R. (2013). Coronary artery calcium score prediction of all cause mortality and cardiovascular events in people with type 2 diabetes : Systematic review and meta-analysis. BMJ (Clinical Research Ed.), 346, f1654. https://doi.org/10.1136/bmj.f1654
10. Newman, P., & Shearer, M. J. (1998). Vitamin K Metabolism. In P. J. Quinn & V. E. Kagan (Éds.), Fat-Soluble Vitamins (p. 455‐488). Springer US. https://doi.org/10.1007/978-1-4899-1789-8_19
11. Schwalfenberg, G. K. (2017). Vitamins K1 and K2 : The Emerging Group of Vitamins Required for Human Health. Journal of Nutrition and Metabolism, 2017, 6254836. https://doi.org/10.1155/2017/6254836
12. Theuwissen, E., Smit, E., & Vermeer, C. (2012). The role of vitamin K in soft-tissue calcification. Advances in Nutrition (Bethesda, Md.), 3(2), 166‐173. https://doi.org/10.3945/an.111.001628